bon geste de février 2025

A partir du le milieu du mois, dès que quelques jours de beau temps seront annoncés, il conviendra d’effectuer une pulvérisation de cuivre sur les pêchers, contre la cloque et les abricotiers contre les diverses maladies fongiques. A répéter une deuxième fois au début mars.

A la fin du mois, l’épandage des engrais biologiques : compost, fumier composté, … pourra débuter. Veillez à ce que le sol ne soit pas gelé lors de l’application, ce qui empêcherait les jus de pénétrer dans le sol. Les engrais biologiques sont très favorables au développement des microorganismes du sol. Les bactéries doivent décomposer certains éléments. Elles ont besoin de chaleur et d’humidité pour se développer. Les éléments fertilisants ne seront donc pas immédiatement assimilables. Il convient donc de les mettre en place suffisamment tôt et de laisser la nature faire le reste. Vos arbres disposeront des éléments minéraux nécessaires au moment opportun.

Bon mois de février à toutes et à tous.

Le bon geste de février 2024 et de tous les mois!

Chers amis des arbres et de la Pomologie,

Je suis devenu depuis le 1er novembre le nouveau caissier de votre société en remplacement de M. Bernard Knobl qui a assuré ce rôle depuis de nombreuses années.

Le mot de ce mois est un peu spécial, n’ayant pas directement un lien avec l’arboriculture et en en ayant un bien précis. Je vous le présente non pas en tant que spécialiste des arbres, que je ne suis pas, mais en tant qu’apiculteur.

Vous le savez, les insectes pollinisateurs sont précieux pour l’arboriculture, car ce sont eux qui, en venant prélever le nectar des fleurs, transportent d’une fleur à l’autre le pollen qui les fécondera. Il y a des multitudes d’insectes pollinisateurs, et les abeilles mellifères en font partie.

Or il y a un ravageur friand d’hyménoptères qui est arrivé en Suisse, le Vespa Velutina, communément appelée frelon asiatique (ci-après FA), qui déstabilise tout ce merveilleux équilibre : le frelon asiatique est originaire d’Asie et a été accidentellement introduit en Europe en 2004 dans le sud-ouest de la France. Depuis, l’espèce s’est étendue aux pays voisins, elle est maintenant présente dans toute la France, le nord de l’Espagne, dans tout le Portugal, dans le nord et l’ouest de l’Allemagne et est arrivée en Suisse en 2017. L’axe principal de l’invasion en Suisse passe par Genève, où, en 2023, on a découvert plus de 80 nids, ce qui laisse supposer un nombre important de nids non découverts.

Pour mieux comprendre cette invasion il est important de comprendre le cycle de développement du FA.

Les reines fécondées sont les seuls individus à passer l’hiver, cachées dans le sol ou dans des anfractuosités, aussi bien dans la nature que dans les maisons. Au printemps ces reines se réveillent et se mettent au travail : elles construisent un petit nid, qu’on appelle nid primaire, dans lequel elles commencent à pondre et élever les premières ouvrières. A mesure que le nombre d’ouvrières augmente, la taille du nid augmente, il passe de la taille d’une balle de tennis à la taille d’un ballon de football. Ces nids primaires résistent mal à la pluie, et sont donc souvent bâtis à l’abri, sous des avant-toits, dans des remises peu fréquentées, dans des granges, mais peuvent tout aussi bien se trouver près du sol, dans des buissons épais, des haies.

Vers juin-juillet, le nombre d’ouvrières a bien augmenté, et à un certain moment la colonie déménage et part se construire un nid plus grand, que nous appelons nid secondaire. Ces nids secondaires sont très souvent, mais pas toujours, construits dans des arbres, souvent à grande altitude, cachés dans la canopée, mais peuvent aussi se trouver près du sol, bien cachés dans des buissons, et peuvent atteindre des dimensions tout à fait impressionnantes, 80 à 100 cm de long avec une population de plusieurs milliers d’individus.

C’est à cette période que le FA devient nuisible pour les populations d’hyménoptères : en effet, pour nourrir les milliers de larves présentes dans ces nids, les FA doivent ramener des protéines et vont donc chasser tout ce qui passe à leur portée, et quand ils trouvent un rucher c’est une source de nourriture facile et abondante.

Le FA chasse en pratiquant un vol stationnaire devant les ruches et attrape les abeilles qui sortent de la ruche ou qui y reviennent. Dans une ruche, en plein été, on compte entre 30’000 et 50’000 abeilles : si 2000 frelons viennent chasser 10 fois dans la journée, ça fait 20’000 abeilles de moins chaque jour, la ruche sera vidée en 2 jours….. C’est là qu’on saisit pleinement le danger du FA, car ce qui arrive aux ruches arrive aussi à la biodiversité globale : on considère qu’un nid de FA prélève dans la nature environ 12 kg d’insectes pour nourrir ses larves, et ça fait un nombre d’insectes important.

Le FA peut aussi présenter un risque pour l’humain en cas de piqûres multiples, sans toutefois être plus dangereux que le frelon européen. Il est recommandé de ne pas approcher de nid de frelons asiatiques à moins de 5 mètres et de ne pas chercher à entreprendre d’action de neutralisation de nids.

Et en plus le FA est extrêmement prolifique : on a récemment détruit un nid dans lequel on a trouvé 8175 individus dont plus de 850 reines fécondées prêtes à se disperser dans la nature, ce qui aurait signifié la présence de plusieurs centaines de nids l’année suivante.

Au stade d’aujourd’hui, il sera impossible d’enrayer totalement l’avancée du FA, mais le souhait de tous est de limiter autant que possible son implantation en nos contrées, et c’est là le but de ce mot du mois : nous avons besoin que tous les amoureux de la nature, que tous les professionnels et amateurs qui œuvrent ou se déplacent dans la nature, et vous en êtes, prennent l’habitude d’observer, et en cas de découverte de frelon suspect ou de nid, photographiez-le ou filmez-le et envoyez les images, avec indication précise de l’endroit et de la date où vous les avez prises ainsi que vos coordonnées, via le site www.frelonasiatique.ch. La meilleure façon de ralentir la propagation du FA est de capturer les reines fondatrices au printemps ou de détruire les nids primaires avant la ponte des futures reines.

On pourrait écrire beaucoup plus, et si le sujet vous touche ou vous concerne vous trouverez sur Internet plein de documentation sur le FA.

Je vous souhaite une belle fin d’hiver et une bonne taille de vos arbres.

JF Descombes

Le bon geste de décembre 2024

 

Vous pourrez débuter la taille de fruitiers à pépins dès qu’ils auront perdu leur feuillage.

 

Pour cette fin d’année, je vous propose d’aller ‘’creuser notre trou’’, sous des latitudes plus favorables…Plus précisément à Bornéo.

 

Nous allons nous intéresser à un petit palmier d’à peine 1 mètre de haut à l’âge adulte. De son petit nom Pinanga subterranea, il a la particularité de fleurir et de fructifier sous terre. Jusqu’à maintenant, seule une orchidée du genre australien Rhizanthella était connue pour cette particularité.

 

Découvert en 1997 par Paul Chai, un botaniste qui nettoyait la litière au pied d’un de ces palmiers pour le photographier, il remarque des fruits rouges enfouis dans le sol. Ce n’est qu’en 2018, lors d’une mission sur place, que les botanistes de Kew Gardens, près de Londres, s’intéressent à cette espèce. Une équipe internationale se monte et étudie cette espèce durant 5 ans. La floraison s’effectue jusqu’à 10 cm sous terre. La fleur femelle est flanquée de 2 fleurs mâles. Ce qui pourrait favoriser une autofécondation. La dissémination des graines est, sans doute, assurée par un cochon sauvage, le sanglier à moustaches, qui se nourrit des fruits souterrains. Mais peut être aussi par d’autres espèces d’animaux.

 

Les fruits sont comestibles et consommés par les habitants des lieux pour leur chaire sucrée.

 

171 espèces sont, actuellement, connues pour présenter soit une floraison, soit une fructification enterrée. Par exemple l’arachide qui une fois la floraison effectuée s’enterre pour développer ses fruits.

 

La nature n’a pas fini de nous surprendre…

 

Le bon geste d’octobre et novembre 2025

Octobre-novembre 2025

 

Bonjour à toutes et à tous.

 

Comme l’a chanté Yves Montand, les feuilles mortes se ramassent à la pelle … dans notre cas c’est bien dans le sens premier qu’il faut le comprendre et non dans le sens de la chanson.

 

Le cycle naturel, veut que les composants des feuilles retournent naturellement au sol.

 

Diverses raisons vont contrarier ce cycle naturel :

 

  • Les feuilles traitées au cuivre deviennent difficiles à décomposer par les organismes du sol. De plus, le cuivre étant un métal lourd, il s’accumule dans le sol et ralenti sa dynamique naturelle. Par conséquent, il convient de réserver les traitements aux arbres sujets à de fortes attaques cryptogamiques ainsi qu’aux espèces sensibles. Dans ce cas, il vaut mieux exporter ces feuilles dans une compostière.

 

  • Les feuilles mortes malades contiennent des spores de maladies qui n’attendent que le printemps pour, à nouveau, contaminer les nouvelles feuilles. Le broyage va accélérer le processus de décomposition et éviter ce phénomène. Le ramassage et l’élimination en déchèterie ou le recouvrement du tas de feuilles à composter par de la terre évitent aussi ce problème.

 

  • Une couche de feuilles sur les brins d’herbe va les priver de lumière et va les faire pourrir. La conservation d’un tapis de feuilles sur une pelouse n’est pas conseillée. Vous pouvez ramasser et composter vos feuilles dans un endroit spécifique et faire, une fois les feuilles décomposées, un apport de compost à votre pelouse, c’est un très bon fertilisant.

 

  • La culture du ‘’Tiptop en ordre’’ fait partie des injonctions sociales qui incitent à ne pas laisser la nature faire son cycle naturel.

 

Dans les cas où cela est possible, il convient de laisser les feuilles former une couche de litière sur le sol. C’est une nourriture de premier choix pour les lombrics et les micro-organismes du sol. Cet apport compense les pertes d’humus et entretien la fertilité du sol. De plus l’augmentation du taux d’humus correspond à une séquestration du carbone dans le sol. Ce qui diminue les effets du réchauffement climatique.

 

Bel automne à toutes et à tous.

 

Pierre-Alain

 

Le bon geste de septembre 2025

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Bonjour à toutes et à tous.

 

C’est avec un grand plaisir que je vous retrouve à la sortie de la pause estivale. Mais comme vous le remarquez avec un peu d’avance. Les températures élevées du début août ont favorisé la maturation des fruits, en conséquence les dates de récolte.

 

Les dates de récolte sont estimées par les experts de l’Union Fruitière Lémanique et les bases de données permettant de calculer les dates de récolte.

 

Ces dates sont données à titre indicatif sur la base d’observations réalisées en vergers de production, pour la région lémanique (la plus précoce).Les conditions peuvent varier de quelques jours selon : la région, l’altitude, l’exposition et les différents types d’une même variété. Par exemple : on compte une semaine de décalage entre la région lémanique et le Nord Vaudois.

 

II est à noter que les arboriculteurs professionnels récoltent leurs fruits à maturité, mais pas à complet mûrissement car les fruits doivent encore être aptes à supporter un stockage plus ou moins long, la commercialisation et l’attente chez le consommateur. Ce qui peut encore faire varier la date de quelques jours. Pour les poires, la récolte s’effectue sur des fruits ‘’encore verts’’.

 

Tenez aussi compte de vos goûts personnels. Certaines personnes aiment consommer les fruits à la chair bien ferme, croquante et une maturité peu avancée. Ce qui convient aussi pour la mise en conserve. D’autres personnes, des fruits à la chair fondante et aux arômes prononcés.

 

Un test simple à faire est de couper le fruit en 2 avec un couteau et observer la chair du fruit.Si le fruit est blanc sous l’épiderme, c’est qu’il est mûr. Si la chaire est encore verte sur plusieurs mm, votre fruit n’est pas encore mature. Le moyen le plus simple est de choisir un fruit bien exposé et coloré et de le goûter. Pour les poires, une méthode assez simple pour déterminer le moment de la récolte consiste à soulever le fruit. Si le pédoncule se détache de l’arbre, c’est que le fruit a atteint le début sa maturité et qu’il est prêt à être récolté.

 

Pommes :

 

‘Cox Orange’, ‘Elstar’, ‘Reine des Reinettes’, ‘Rubinola’ : la récolte devrait se terminer ces jours.

 

‘Gala’, ‘Rose de Berne’, ‘Kidd’s Orange’ : la récolte est en cours, elle devrait être terminée à fin août.

 

‘Reinette du Canada’, ‘Boskoop’, ‘Golden’, ‘Ladina’ : récolte à partir du 1er– 7 septembre.

 

‘Rubinette’, Pinova’, Topaz’ : récolte à partir du 8- 14 septembre.

 

‘Idared’, ‘Pomme Cloche’ : récolte vers le 23 – 25 septembre.

 

‘Breaburn’, ‘Granny Smith’ : récolte vers le 7 -13 octobre

 

 

 

Poires :

 

‘Conférence’, ‘Louise Bonne’, ‘Harrow Sweet’ : la récolte est en cours, elle devrait être terminée à fin août.

 

‘Beurré Bosc’ :récolte à partir du 1er – 7 septembre.

 

 

 

Pruneaux :

 

‘Fellenberg’ : la récolte devrait être terminée.

 

 

 

La pluviométrie de la fin de l’hiver et du début du printempsannonçait un déficit de près de 90 mm par rapport à la moyenne des 25 dernières années. Cette pluviométrie n’a pas été compensée par les pluies de l’été. Par conséquent, l’arrosage des jeunes plantations, des arbres fragiles et de ceux greffés sur des porte-greffes faibles doit être maintenu.

 

Bon mois de septembre à toutes et à tous.

 

Pierre-Alain

 

 

Le bon geste de juillet et août 2025

Juillet-août 2024

Bonjour à toutes et à tous,

 

Avec les températures et l’ensoleillement de ces derniers jours, je tiens à vous apporter quelques précisions sur l’effet des produits de traitement sur les végétaux.

 

  • Certains produits phytopharmaceutiques conventionnels. Appelons-les, plus simplement : les produits chimiques, contiennent des détergents qui ‘’dégraissent’’ la cuticule cireuse qui recouvre les feuilles afin que la matière active puisse pénétrer ou coller au feuillage. Par fort ensoleillement ou températures élevées, cette cuticule protège les feuilles de l’évaporation. Sans cette protection, les feuilles brûlent !

 

  • D’autres produits, comme le soufre, se transforment en vapeur et s’évaporent. Ces vapeurs provoquent des brûlures dès 25° C.

 

  • L’eau qui sert à rependre le produit peut, dans certains cas, s’évaporer trop rapidement. Le produit se retrouve accumulé et concentré à l’apex des feuilles. Ce qui provoque une nécrose apicale de l’extrémité de la feuille.

 

  • Les huiles essentielles sont photosensibilisantes (y compris pour notre peau).

 

Bref, une simple règle d’or : traiter tôt le matin ou tard le soir sur des plantes qui n’ont pas soif. Ce qui évite aussi les heures de vol des abeilles.

 

Je vous propose, en document joint, une petite lecture estivale, sous la forme du compte rendu du cours sur la conduite de la vigne.

 

Bonne lecture et bel été à toutes et à tous.

 

Pierre-Alain

 

Le bon geste de juin 2025

Bonjour à toutes et à tous,
Le début de la lutte contre le ver des pommes, le carpocapse, doit s’engager de suite. Le virus de la granulose, nom commercial Madex est bio et efficace. Il est aussi possible d’appliquer un traitement de suite et un aux environs du 15 juin avec une macération d’ail huileuse, effet répulsif. Ou la préparation suivante : 2.5 ml d’huile essentielle de géranium + 2.5 ml d’huile essentielle de de citronnelle + 1 cuillère à soupe de miel + 2 cuillères à soupe de savon noir pour 10 litres d’eau, effet de confusion.
N’oubliez pas de procéder à l’éclaircissage de vos jeunes arbres (pommiers et poiriers) et des arbres greffés sur des porte-greffes faibles. Cette opération doit être terminée avant le 20 juin. A partir de cette date, l’efficacité de cette méthode culturale est moindre et la formation des bourgeons à fruits pour l’année prochaine pourrait être prétéritée. On garde 4 (à 5) fruits par cm2 de tronc.
Exemple de calcul pour un jeune pommier de 5 cm de diamètre :
2.5 cm x 2.5 cm x 3.14 = 19.62 cm2x 4 fruits = 78 fruits
Pour des pommes d’un calibre moyen de et d’un poids d’environ 125 grammes, cela représente une dizaine de Kg à la récolte.
Attention, il convient de diminuer le nombre de fruits sur les variétés à fruits de gros volume ou les poiriers qui ont, pour certaines variétés, des fruits bien plus denses et lourds.
En ce qui concerne les pêchers, c’est assez simple, on distancie chaque fruit d qu’une main (4 doigts pour les grosses pognes) par rapport au fruit suivant.
Quelques infos pour le cours du 14 juin sur les produits alternatifs. Je vous prie de vous parquer à la grande salle de L’Isle. Débuter votre périple à pied en passant à droite de la nouvelle place de jeux. Montez le petit talus. Puis passez entre les 2 bâtiments côté Jura et votre lieu de villégiature pour cette demi-journée se trouve tout droit au fond de la rue (150 m). Un couvre-chef est vivement conseillé.
A bientôt pour celles et ceux qui seront présents le 14 et bon mois de juin à toutes et à tous les autres.
Pierre-Alain

Le bon geste de mai 2025

Bonjour à toutes et à tous,

Avec les conditions météo actuelles, le développement végétatif est… fulgurant !
Les problèmes actuels sont surtout liés aux insectes, pucerons et chenilles qui profitent des jeunes feuilles bien tendres. Au niveau des maladies, la lutte préventive doit être suivie régulièrement. Les premiers mouchets infectés par l’oïdium sur le pommier (bouquets de feuilles terminales comme enfarinées) et la cloque sur le pêcher (feuilles gaufrées) sont facilement détectables. Si les infections ne sont pas très nombreuses, vous pouvez couper les mouchets de feuilles infectées et vous en débarrasser dans les ordures ménagères et bien sûr effectuer une pulvérisation afin de protéger les feuilles encore saines.
Le contrôle visuel de la santé de jeunes plantations doit être au minimum hebdomadaire. Pour rappel, les jeunes arbres peuvent voir leur avenir compromis par une forte attaque de pucerons ou de maladies. En période sèche l’arrosage n’est a ne pas oublier.
Comme promis à tous ceux qui ont suivis le cours de surgreffage, le document complémentaire au cours en pièce jointe!
Bon mois de mai à toutes et à tous.
Pierre-Alain

Le bon geste d’avril 2025

Bonjour à toutes et à tous,

La lutte contre les infections fongiques primaires (premières infections liées à des champignons) est à mettre en œuvre dès que les premières feuilles se développent.

 

Quelques conseils concernant l’application des produits de traitement :

 

  • On n’applique jamais d’insecticides durant la floraison. Les abeilles sont de précieuses alliées qui font un travail énorme et ‘’gratos’’. Alors respectons-les !

 

  • Les fongicides sont à appliquer une fois avant la floraison sur les arbres à pépins.

 

  • On n’applique jamais de cuivre sur fleur. Cette matière active dessèche les organes floraux.La nouaison ne s’effectue donc pas ou très mal. Il n’y a donc pas, ou peu, de récolte.

 

  • Les produits alternatifs et les produits bio agissent souvent par contact. Il est impératif que le produit puisse sécher complètement avant une pluie. Selon les conditions météo (température, humidité de l’air, léger vent, moment de la journée), l’eau qui permet la dispersion du produit va mettre plusieurs heures à s’évaporer. Il faut donc prévoir un certain temps et ne pas traiter juste avant une pluie.La zone traitée devrait être interdite d’accès durant quelques heures à 3 jours. Variable selon le produit.

 

  • A la première utilisation de la saison, il est préférable de faire un test à l’eau afin de s’assurer que le dispositif d’application (boille, lance, buses) fonctionne correctement.

 

  • Toujours rincer méticuleusement le pulvérisateur, les filtres et les buses après utilisation.

 

  • Le choix du produit devrait toujours se porter sur le produit le moins impactant pour l’environnement. Il est quelquefois bon d’être doux. La nature vous le rendra !

 

Bon mois d’avril à toutes et à tous.