Historique de la société de pomologie et d’arboriculture du Canton de Vaud Un certain samedi 28 décembre 1907, après qu’un comité d’étude se fut penché sur la nécessité de mettre en place une organisation en vue de promouvoir la production et la commercialisation des fruits de Suisse Romande, des gens de la région lausannoise ont fondé la Société Vaudoise d’Arboriculture et de Pomologie. A l’époque, le Code Civil n’était pas encore en vigueur mais cela n’a pas empêché les fondateurs de concocter des statuts pour mettre en forme leur projet d’association. La société s’est alors mise en marche dès le début de 1908 et en l’an 2008, on a fêté ses 100 ans d’existence. Son développement fut particulièrement brillant puisqu’à certaines époques, on comptait près de 1500 membres. Votre comité actuel ne pouvait laisser passer une pareille date anniversaire et s’est mis au travail pour la fêter dignement. C’est ainsi qu’une première étape a consisté, au printemps 2007, en un inventaire sérieux des archives. A l’époque pas d’ordinateur, mais de belles plumes des présidents et secrétaires nous ont transmis de savoureux documents qui sont en cours d’étude et de classement. Une iconographie faite avec les moyens très limités comparés à ceux dont nous disposons aujourd’hui va nous permettre de mettre des noms et prénoms sur des têtes dont certains de nos membres actuels se souviennent encore. Si l’on travaillait dur, on savait se divertir aussi. Les courses en Suisse et à l’étranger étaient mémorables et chacun se pressait pour participer à des visites de producteurs éparpillés tant en notre région que beaucoup plus loin. On voulait comparer, apprendre, améliorer la qualité et finalement vendre au mieux sa production.

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  1908-2008, une alerte centenaire L’automne 1907 avait vu de nombreuses réunions d’un groupe de personnes qui avait pour objectif la création d’une société calquée sur la Société Pomologique de France. C’est ainsi que, réunis au lieu-dit le Champ-de-l’Air, à deux pas de la Station fédérale d’essais agricoles de Mont-Calme sur les hauts de Lausanne, ces personnes ont concocté la fondation d’une association ayant pour but « le développement de l’arboriculture et la défense des intérêts généraux des sociétés d’arboriculture locales ou régionales dans le Canton de Vaud ». Dès janvier 1908, ces précurseurs ont mis en place leur association dont le siège était à Lausanne et le lieu de réunion du comité le Café du Midi sis du côté ouest du Grand-Pont. Si le Grand-Pont existe encore de nos jours, le Café du Midi a cédé sa place à un immeuble commercial jouxtant l’ancienne Banque Populaire Suisse. Le 24 mai 1908, le Comité de la Société de pomologie et d’arboriculture du canton de Vaud annonçait au Comité central de la société Vaudoise d’Agriculture et de Viticulture la fondation, dont l’assemblée constitutive avait eu lieu en février de la même année, de son association et lui demandait son appui moral. Depuis cette période, la POMO, comme on l’appelle encore aujourd’hui, s’est développée en acceptant de nombreux membres tant individuels que collectifs et en devenant un interlocuteur reconnu des Autorités Vaudoises qui cherchaient à organiser le marché fruitier du pays de Vaud. Des cours étaient organisés dans différents domaines en relation avec la culture fruitière comme par exemple des cours d’utilisation des explosifs (pour les défoncements de terrains appelés à recevoir des plantations). Une commission spéciale composée de spécialistes visitait les plantations des membres et leur attribuait de bons ou mauvais points. Enfin, on voyageait en groupes et en train pour visiter des vergers à Morges ou ailleurs. La POMO a connu aussi des passages à vide après une pointe de plus de 1400 membres actifs. Les périodes des deux guerres mondiales ont freiné l’activité qui a cependant chaque fois repris la paix revenue. Aujourd’hui, la POMO est forte de près de 300 membres actifs. Elle est ouverte aux amateurs comme aux professionnels. Son activité est principalement fondée sur des cours pratiques dans les vergers et l’on constate que les jeunes couples souhaitant produire leurs propres fruits rejoignent les rangs des anciens. Voici quelques souvenirs de nos très chers/ères vétérans à qui nous devons énormément pour avoir travaillé durant de nombreuses années à la promotion de la POMOLOGIE en terre vaudoise : Image Image Image Image Image Image Image ImageImage